Tous les articles par drixe

51e Congrès de la FCPE de la Seine-Saint-Denis, le 6 juillet 2019 à Bondy

Encore une année riche en évènements pour nos enfants de l’école de la « confiance » aux réformes de la filière professionnelle, du lycée, du bac… Le congrès est un moment privilégié d’échanges entre tous les parents du département sur l’actualité de l’éducation et de notre fédération. C’est aussi du partage d’expérience entre parents dans une ambiance fraternelle et constructive.

Au programme, un débat sur « L’addiction au détour des écrans: effets sur le développement de l’enfant et risques à l’adolescence » , avec l’intervention de Marie-Claude Bossière pédopsychiatre et psychiatre à la Maison des Femmes de Seine Saint Denis.

Soyons nombreux à nous retrouver afin d’agir ensemble pour un XXIe siècle porteur de progrès, de justice sociale, de liberté et de tolérance.

Rendez-vous à la mairie de Bondy (Esplanade Claude Fuzier – 93140 Bondy) de 10 h à 17h.

Liste des candidats au conseil d’administration

  • Marie Pierre Agnès (Epinay-sur-Seine)
  • Rodrigo Arenas (Sevran)
  • Corinne Boungo (Noisy-le-Grand)
  • Cécile Cauchy-Clerc (Noisy-le-Grand)
  • Benoît Hazard (Pierrefitte-sur-Seine)
  • Bernard Rollais (Livry Gargan, Sevran)
  • Lidia Sodian (Drancy)

Programme provisoire

  • 09h45 Accueil des participants
  • 10h00 Début des travaux
  • 11 h00 Débat «L’addiction au détour des écrans: effets sur le développement de l’enfant et risques à l’adolescence »
  • 12h45 Repas convivial et opérations de vote en parallèle
  • 14h30 Actualité et préparation de la rentrée
  • 16h30 Annonce des résultats
  • 17h00 Fin des travaux

A noter, pour ceux d’entre vous qui ont des enfants qu’un espace d’accueil est prévus pour eux (ils restent sous la responsabilité des parents).

La mobilisation continue

La mobilisation contre la loi Blanquer et les réformes des lycées continue et la FCPE se joint au collectif Education Montreuil – Bagnolet.
Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet « pour une école de la confiance ». Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de colère, et les initiatives de mobilisation sont très fortes.
N’oublions pas que la réforme du bac, notamment par la diminution du nombre d’épreuves nationales et anonymes et l’augmentation du contrôle continu local, va dynamiter son bac en lui enlevant son caractère national.
Le nouveau lycée prétendument à la carte va augmenter les inégalités sociales entre « les initiés » qui choisiront les bons parcours et les autres. Il augmentera également les inégalités territoriales puisque tous les lycées ne pourront pas présenter la même offre !
Dans les lycées professionnels, les élèves auront une difficulté d’accès aux études supérieures (BTS, université) du fait d’une diminution des heures de cours dans les disciplines générales et une baisse des savoir-faire avec la mise en place des familles de métiers !

L’UCL FCPE appelle les parents d’élèves à soutenir l’appel à la grève du baccalauréat et du brevet, des personnels de l’Éducation nationale pour étendre la mobilisation.
Ainsi nous soutenons les différents types d’actions possibles : rassemblements, piquets de grève… les jours de baccalauréat du 17 au 24 juin ainsi que le diplôme national du brevet le 27 juin, afin de permettre de gagner le rapport de force contre l’ensemble de la politique éducative de Blanquer.

Une semaine contre les lois Blanquer

L’UCL FCPE et ses membres, partie prenante du collectif Montreuil Bagnolet, s’associe avec les membres du collectifs : enseignants du premier et second degré, agents, parents pour vous proposer les action suivantes.

16 mai 2018, soirée/nuit des établissements rassemblement festif devant la mairie de Montreuil

Téléchargez l’affiche en cliquant dessus

La FCPE dénonce ces réformes qui s’enchainent depuis plusieurs années. Désormais, nous voulons à notre tour proposer des solutions, porter nos éléments de réponses capables de résoudre les dysfonctionnements de notre école.

Dans le contexte où l’école change de paradigme, dans un calendrier qui ne nous appartient plus, nous avons la responsabilité d’impulser un nouveau rythme. Nous avons décidé de créer des évènements comme celui de ce soir qui rassemblent la communauté éducative dans son ensemble et la société civile pour échanger, élaborer des solutions, des propositions qui changent véritablement et favorablement l’école. Aussi nous vous proposons d’organiser des espaces afin d’y réfléchir, de faire émerger des idées sur ce que l’Ecole devrait changer pour être l’école de la République, laïque, gratuite, garante de l’égalité des droits des enfants et des jeunes, garante de leur droit à la réussite.

N’hésitez pas à nous informer de vos actions afin que nous puissions les relayer.

17 mai 2019, établissements déserts

Qui sont les premiers concernés par ces nouvelles lois et réformes ? Nos enfants.
Nous les invitons à faire « la grève » – avec l’accord et le soutien de leurs parents.
Ils marquent ainsi leur désaccord et leur capacité d’analyse et de revendication.
Si cela apparaît difficile à mettre en œuvre dans votre établissements, vous pouvez envisager d’autres actions pacifistes (occupation administratives, traçage, sit-in…).

18 mai 2019, manifestation

Nous vous appelons à grossir les rangs des enseignants lors de la manifestation pour promouvoir l’éducation, contre la loi Blanquer et ses contre-réformes.
Un appel des syndicats SNES-FSU, SNUipp, FSU, SUD éducation…

Déclaration des Lilas

L’UCL FCPE de Montreuil s’associe à la déclaration de la FCPE des Lilas qui résume bien l’idée que nous avons de cette loi dite de la confiance et globalement des réforme Blanquer.

Monsieur Blanquer : Nous n’avons pas confiance !

On a coutume de dire « A chaque Ministre de l’Education une Loi ». Pourtant à sa prise de fonction le Ministre avait soutenu qu’il n’y aurait pas de loi BLANQUER. Force est de constater que depuis deux ans il n’y a jamais eu autant de mesures, de lois, de décrets qui aient mis à mal le service public d’éducation.

Au niveau de l’accès aux études supérieures avec PARCOURS SUP d’abord mis en place l’année dernière et son fameux algorithme sur lequel nous n’avons toujours pas des critères clairement énoncés. En juin 2018, ces jeunes mis sous pression d’une attente d’affectation à quelques jours du passage du BAC en étant parfois plus de 1200ème sur une liste d’attente.

La réforme du Lycée qui devrait s’appliquer à la rentrée prochaine avec des propositions de spécialités inégalitaires selon les territoires et des choix qui risquent de se faire par dépit par nos enfants. Des annonces toutes faites comme le Plan Mercredi, les dédoublements de CP et CE1 en REP et REP+ sans tenir compte des locaux mis à disposition dans les villes, les seuils de 24 élèves par classe qui devrait nécessité 10 000 créations de postes, la cantine à un euro dénuée de sens comme aux Lilas par exemple puisque les tarifs pratiqués pour les personnes au quotient familial les plus bas sont aujourd’hui à 0,30 € le repas. Bref des annonces faites sans aucune concertation avec la communauté éducative et donc sans en mesurer les conséquences. Creuser les inégalités d’accès à l’école publique, créer une élite pour qui les meilleurs enseignements seront réservés, développer une école à deux vitesses sont autant d’inquiétudes qui habitent les membres de la communauté éducative depuis maintenant deux ans.

La Loi dite de l’école de la Confiance ne fait qu’accentuer cette inquiétude. Cette loi fourre-tout reprend des éléments qui mis bout à bout ne peuvent que poser multiples questions sur ses ambitions réelles.

On peut citer pêlemêle :

  • L’article 1 qui instaurerait une notion de respect vis-à-vis des institutions et des familles (était-il vraiment besoin de légiférer là-dessus) et cet amendement curieux de la présence des drapeaux français et européens dans toutes les classes pour sensibiliser les élèves à la citoyenneté.
  • La création d’EPLEI (établissements publics locaux d’enseignement international) réservés aux meilleurs des élèves
  • La mise en place d’établissement des savoirs fondamentaux qui viendront fusionner les écoles et les collèges dans un même établissement
  • La généralisation des PIAL (Pôles inclusifs d’accompagnement localisés) qui devrait attribuer des moyens collectifs par école concernée quel que soit le nombre d’enfants porteurs de handicap.
  • La scolarisation obligatoire à trois ans qui n’est qu’un cadeau grotesque aux établissement privés qui bénéficieront de fonds dégagés obligatoirement par les communes pour leur fonctionnement
  • Le recrutement d’Assistants d’Education qui seraient des étudiants de 1ere année de master et qui feraient classe à nos enfants au détriment d’enseignants formés et expérimentés.
  • Le Conseil d’évaluation de l’école qui remplacerait le CNESCO (organe indépendant d’évaluation de l’école) et qui serait sous l’autorité de l’Education Nationale. A aucun moment dans cette loi ne sont cités les mots enfant, parent, co-éducation. Il y a de quoi s’interroger tout de même sur l’intérêt qu’on nous porte. Toutes ces mesures additionnées aux précédentes sur la réforme du lycée, parcours sup ou encore les rythmes scolaires viennent creuser des écarts entre les territoires et l’offre éducative est ainsi bien mise à mal. La notion de Liberté de penser, de s’exprimer, la notion d’Egalité comme l’égalité des chances ou de Fraternité et bienveillance sont largement tâchées par tous ces projets d’articles de loi. De fortes mobilisation de parents, d’enseignants, d’élus montrent à quel point la population est attachée à l’Ecole pour tous.

La FCPE dénonce ces réformes qui s’enchainent depuis plusieurs années prenant en otage nos enfans. Désormais, nous voulons à notre tour proposer des solutions, porter nos éléments de réponses capables de résoudre les dysfonctionnements de notre école.

Dans le contexte où l’école change de paradigme, dans un calendrier qui ne nous appartient plus, nous avons la responsabilité d’impulser un nouveau rythme. Nous avons décidé de créer des évènements comme celui de ce soir qui rassemblent la communauté éducative dans son ensemble et la société civile pour échanger, élaborer des solutions, des propositions qui changent véritablement et favorablement l’école. Aussi nous vous proposons dès ce soir d’y réfléchir, de faire émerger des idées sur ce que l’Ecole devrait changer pour être l’école de la République, laïque, gratuite, garante de l’égalité des droits des enfants et des jeunes, garante de leur droit à la réussite.

Ces propositions seront ensuite remontées nationalement et nous irons les porter d’ici la fin mai au Gouvernement. L’Ecole mérite largement qu’on y consacre le temps et comme disait Victor Hugo « L’éducation c’est la famille qui la donne, l’Instruction c’est l’Etat qui la doit ».

Les Lilas, le 7 mai 2019

Lisa YAHIAOUI TAPIA
Présidente UCL Lilas
Secrétaire générale adjointe FCPE 93
ucl.leslilas@gmail.com
lautrecole@fcpe.asso.fr

Festival des langues “Y a du Blabla dans l’air !”

Du 13 au 18 mai 2019 dans le quartier Bel Air Grands Pêchers à Montreuil
A l’occasion de la Semaine des Langues Vivantes de l’Education Nationale

Pendant une semaine, écoles maternelles et élémentaires, centres de loisirs, collège, crèche, centre social, accompagnement à la scolarité, antenne jeunesse, parents d’élèves proposent des chants, des expositions, des jeux et des lectures dans toutes les langues ! Avec comme fil rouge un Vélo Kamishibaï créé par des collégiens de 5e et 4e !
L’occasion de valoriser les langues des enfants et de leurs familles et d’éveiller la curiosité de chacun envers les langues des autres !

Retrouvez le programme en ligne.

Un projet soutenu par le CGET, Est Ensemble, le REAAP 93, le FSE, et le Rectorat de l’Académie de Créteil.

Réunion d’information sur les réformes le mardi 7 mai

Enseignant·e·s et parents d’élèves vous invitent à une réunion publique le mardi 7 mai à 19h dans la Salle des fêtes de la Mairie de Montreuil. Ils partageront avec vous leur vision de l’école publique et des réformes proposées.

Nous voulons une École (de la maternelle à l’Université) pour l’épanouissement de tous : Abandon du projet de loi Blanquer ! Retrait des réformes du lycée et de Parcoursup !

Les enseignant·e·s et parents mobilisé·e·s avec la CGT-Éduc’Action, la CNT, FO (Snfolc et Snudi), la FSU (Snep, Snes et Snuipp), Sud Éducation et la FCPE Montreuil

Mardi 7 mai 2019 à 19h
Salle des fêtes de la Mairie de Montreuil


Grève des parents le 18 avril 2019

Contre un empilement de réformes sans consultation, la FCPE 93 appelle à la grève des parents.

Le 15 avril 2019, devant le rectorat de Créteil à 18 h, avec les FCPE 94 et FCPE77, la FCPE 93 appelle tous les parents à manifester devant le bâtiment.
4 rue Georges Enesco à Créteil, métro Ligne 8, station Créteil – L’Échat.

Le 18 avril 2019, dans toutes les écoles de la Seine-Saint-Denis, la FCPE 93 invite à une « grève des parents pour une autre école » (écoles désertes, écoles mortes,Nuits des écoles…).

Pourquoi nous nous inquiétons sur la loi de l’école de la confiance ?

Après la réforme des rythmes scolaires, la réforme du bac, les réformes des lycées généraux et professionnels, le ministre Blanquer veut chambouler le premier degré par une loi construite sans la présence des fédérations de parents d’élèves ni des syndicats enseignants. Un amendement déposé en catimini jette les bases d’une école de la défiance.

Ces réformes qui impactent dangereusement l’École publique, vont à l’encontre de nos valeurs pour un système éducatif juste et équitable pour tous. La proposition de loi « l’école de la confiance », c’est :

  • Une remise en cause du principe même de co-éducation et de communauté éducative dont les parents font partie. La confiance va dans les deux sens et surtout les parents constituent aussi une partie de l’institution.
  • Un « beau cadeau » de l’Etat pour l’enseignement privé au détriment des budgets pour l’école publique : l’instruction obligatoire à 3 ans aura pour conséquence d’obliger les mairies à participer aux frais de scolarité des élèves de maternelle des écoles privées.
  • La création des EPLEI (établissements publics locaux d’ensei¬gnement international) : Une sélection au sein de l’école de la république où certains élèves seront admis et pas d’autres.
  • La création des établissements des savoirs fondamentaux : la fin des conseils d’école, l’absence de participation des parents aux conseils d’administration, un regroupement de chefs d’établissement et de directeurs, qui ne prend pas en considération le besoin réel des familles, et une pluralité de questions : les accueils périscolaires, la restauration pour les enfants de maternelle et d’élémentaire relèveront-ils de cette nouvelle structure ? Qui gérera l’animation de la pause méridienne ? Qui assurera la prestation de la restauration ? Quelle articulation avec le plan mercredi dont nous manquons encore de visibilité sur le département ? Qui veillera à la sécurité au quotidien ? Les Atsem seront-ils placés sous l’autorité du chef d’établissement ? Quelle taille maximum pour un établissement public des savoirs fondamentaux ? Qui va gérer la vie scolaire ? etc…
  • La généralisation des PIAL (Pôles inclusifs d’accompagnement localisés) : l’inclusion « low cost » au détriment des besoins réels des élèves en situation de handicap. Disparition des accompagnements individuelles au profit d’affectations collectives dans un souci de réduction comptable.
  • Le remplacement des enseignants par des assistants d’éducation (AED) au détriment d’enseignants formés et expérimentés. Des étudiants de licence et de master 1ère année pourront se voir confier des élèves pour 8 heures de cours par semaine dans les établissements primaires et secondaires et y effectuer des remplacements.

Contactez la FCPE : contact@fcpe93.fr

Ecoles désertes le 12 avril à Montreuil

L’UCL FCPE s’associe au choix exprimé par les parents et enseignant·es réunis en assemblée générale lundi : pour envoyer un message fort contre la loi Blanquer, ne mettons pas nos enfants à l’école vendredi 12 avril !

  • Contre le financement par les communes des maternelles privées
  • Contre les regroupements écoles – collèges au sein des Établissements des Savoirs Fondamentaux
  • Contre le remplacement des directeurs et directrices par un·e principal·e du collège
  • Contre les suppressions de postes d’enseignants titulaires
  • Contre leur remplacement par des étudiants en licence 2
  • Contre la diminution du nombre d’adultes pour accompagner les élèves en situation de handicap

Compte-tenu du peu de temps pour préparer cette action, une autre action est envisageable comme une occupation administrative et pacifique de l’établissement.

Téléchargez une affichette [Word, PDF]