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Grève mardi 17 novembre 2020 : plan d’urgence pour le 93

Nous relayons l’appel de l’intersyndicale des enseignants de Seine-Saint-Denis

POUR un plan d’urgence pour les écoles, collèges et lycées de Seine-Saint-Denis
STOP à l’impréparation, à la désorganisation et au mépris !

La crise sanitaire implique l’absence d’un certain nombre d’enseignant-es, d’AESH ou même d’ATSEM qui sont touché-es par le virus, considéré-es comme vulnérables ou cas contacts et donc placé-es en isolement.

Le nombre d’enseignant-es et d’agent-es techniques non remplacé-es augmente de jour en jour. Cela entraîne une dégradation importante des conditions de travail, des conditions d’apprentissage et des conditions sanitaires.

Le SNUipp-FSU 93 revendique un véritable plan d’urgence pour l’école passant par un recrutement massif de personnels, notamment celui des 103 personnes de la liste complémentaire au CRPE supplémentaire 2020.

Tou-tes en grève le mardi 17 novembre 2020
Tou-tes en manifestation à 10h sur le parvis de la préfecture à Bobigny

Pour la Fcpe nationale, il faut « embaucher du personnel pour encadrer les élèves en particulier dans des tiers lieux, effectuer le nettoyage des locaux, installer des sanitaires mobiles, distribuer des masques gratuits aux enfants… A ce jour, aucune dépense particulière n’a été engagée et le ministère ne propose rien d’autre qu’un mi-temps pédagogique aux élèves ! »

La position est claire aussi à la Fcpe du 93 : « Rien ne remplace l’enseignement en présentiel.. Priver à nouveau les élèves d’un second trimestre de cours alors qu’ils sont déjà fragilisés par le premier confinement est assurer qu’un bon nombre d’entre eux ne raccrocheront jamais les wagons de l’école ».

La Fcpe 93 relève que « ni les lycées, ni les familles, ni les enseignants ne sont correctement équipés pour de l’enseignement à distance ».

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Sécurité dans les établissements scolaires : attention aux rumeurs…

Des parents et élus ont interpellé l’UCL sur des courriels qu’ils ont reçus d’une mère d’élève montreuilloise alarmée par le manque de policiers et militaires devant nos écoles de Montreuil. Dans ces courriers, proches de l’ultimatum, l’auteure, au nom des parents et enseignants montreuillois mobilisés soit disant en masse, somme le maire de déployer des policiers devant les établissements scolaires avant le 9 novembre: « Les enseignants et parents montreuillois tireront les conséquences nécessaires de votre action ou inaction en début de semaine prochaine. »

Levons d’abord un malentendu possible: ces courriers sont signés au nom des parents et enseignants montreuillois. La formulation est pour le moins excessive. Il semble que ce courrier n’engage que son auteur, et peut-être une poignée d’autres parents, mais il n’est le fruit ni de concertations avec tous les parents montreuillois, ni avec des associations de parents de la ville, ni d’ailleurs dans l’établissement identifié de l’enfant de l’auteure. 

Dans ces courriers, l’auteure réclame plus de forces de l’ordre et de militaires de la part du maire. C’est au préfet qu’il faudrait demander de tels renforts. Le maire n’y peut rien.
Si l’auteure peut trouver les dispositifs mis en place insuffisants, il est erroné de les affirmer inexistants. Non, les portes des écoles de Montreuil ne sont pas grandes ouvertes et laissées sans surveillance. 

Cependant, si la revendication de parler au nom de tous est abusive et que la demande n’est pas adressée à la bonne personne, il faut tout de même parler du fond : depuis plusieurs années, les établissements scolaires sont devenus des cibles potentielles d’actes terroristes. L’actualité est venue cruellement nous le rappeler. Ce constat est glaçant. Il a de quoi désemparer les parents.Mais l’on ne peut pas sérieusement, comme dans ces messages, demander des policiers devant et à proximité de tous les établissements scolaires pour solder tout risque d’attentat.

En premier lieu, parce que ce dispositif serait inopérant. On l’a vu, hélas, lors d’attentats précédents : un ou deux policiers, même derrière une porte blindée, ne peuvent pas arrêter une opération terroriste se déroulant par surprise. Il faudrait, pour totalement sécuriser les écoles, un dispositif sécuritaire très lourd incompatible avec un établissement accueillant du publique. Imagine-t-on des rues barrées, des sacs de sable et des blindés devant les portes, des tourelles, des miradors, des chicanes et des check points ? Sérieusement ?

Plus encore : la lutte contre le terrorisme passe par des dispositifs complexes de surveillance et d’analyse, et la présence de policiers devant les établissements scolaires, si elle était inefficace, nous semble, en plus, particulièrement négative pour les élèves. Ces derniers ne peuvent pas grandir sereinement à l’ombre des Famas et des baïonnettes. Imagine-t-on, les dégâts pour des enfants, déjà alertés sur les risques de transmission d’une maladie parfois mortelle à leur entourage – quel fardeau psychologique- , à qui on rappellerait, à l’entrée et à la sortie des écoles, qu’un risque de bain de sang terroriste plane au dessus de leur tête ?

Enfin, depuis plusieurs années, les rapports entre notre jeunesse et la police ont pu être particulièrement tendus. Ils ne s’apaiseront certainement pas si l’on déguise les abords des écoles en prisons.

Bien entendu, il ne s’agit pas de nier l’inquiétude des parents dans le contexte actuel.
Mais l’UCL FCPE MONTREUIL souhaite faire cesser de telles rumeurs concernant la sécurité dans nos écoles, collèges et lycées et éviter d’inquiéter outre mesure les familles montreuilloises, et eu égard à la vigilance de leur chef d’établissement et des enseignants qui protègent nos enfants.
Rappelons qu’il convient aussi pour les parents et les enfants de respecter les règles de sécurité que les écoles leur transmettent depuis plusieurs années pour répondre à la menace terroriste : ne pas se regrouper plus que nécessaire devant les établissements (ni en sortant de cours, ni en déposant ou récupérant ses enfants), ne pas se garer devant les écoles et respecter les règles de sécurité des écoles. Enfin, être à l’écoute des interrogations et inquiétudes que les évènements récents ont pu faire apparaître chez nos enfants.

Grèves dans les établissements scolaires montreuillois

De nombreux établissements, secondaires notamment (collèges et lycées) ont connu un lundi de rentrée tendu, suite à l’annulation, par le Ministre de l’Education Nationale, du temps de concertation prévu pour échanger au sujet de l’attentat qui a coûté la vie à Samuel Paty, et de la manière d’en parler aux/avec les élèves.

Depuis, c’est l’impossibilité de protéger l’ensemble de la communauté éducative sur le plan sanitaire qui fait monter la colère.

Comme dans la plupart des établissements scolaires du département, les agent·e·s de nettoyage ne sont pas assez nombreux pour assurer la désinfection ; les effectifs de vie scolaire sont insuffisants au vu de la situation et ne sont pas remplacés ; les élèves sont trop nombreux dans les classes ; certains ne peuvent pas changer de masque 2 ou 3 fois par jour ; les points d’eau pour se laver régulièrement les mains sont en nombre réduit ; certaines salles ne peuvent être aérées ; il n’y a pas de médecin scolaire sur la ville, et les infirmières scolaires sont débordées…

Aussi, les enseignants du Lycée Condorcet le 4 novembre, ceux du collège J. Moulin le 5 novembre, se sont mis en grève.

Un rassemblement des enseignants de Seine-St-Denis est prévu le jeudi 5 novembre après-midi devant la Direction Académique.

Au niveau national, le SNUipp-FSU, FO, CGT Educ’action, Snalc et Sud-Education, appellent ensemble à une journée de grève d’avertissement au Ministre, le mardi 10 novembre.

Ces syndicats souhaitent « maintenir les écoles ouvertes tant une nouvelle fermeture aurait des conséquences scolaires et sociales dramatiques« .

Mais ils demandent, de toute urgence, une organisation qui permette de réduire les effectifs au même moment dans les salles et les établissements, la mise en place de moyens de protection efficaces des personnels et des élèves, un recrutement massif de personnels pour assurer les remplacements…

https://www.snuipp.fr/actualites/posts/10-novembre-greve-d-avertissement?s=09

Des personnels supplémentaires en urgence !

Appel unitaire du 1er novembre 2020

Les organisations FSU, FNEC FP-FO, SUD Education, UNSA Education, Sgen-CFDT,
SNALC, CGT Educ’action, SNCL-FAEN, FCPE et UNL considèrent que la situation actuelle
nécessite la présence massive et urgente de personnels dans les écoles, collèges, lycées.


Elles demandent au ministre de l’Education nationale de procéder au recrutement de
ces personnels dès la reprise du 2 novembre, en particulier en ayant recours aux listes
complémentaires des concours, et en réabondant les listes complémentaires lorsque
cela s’avère nécessaire.


Nos organisations invitent les personnels et les parents d’élèves à se mettre en contact
dans les départements dès la reprise et à agir en commun pour porter cette demande
en direction des IA-DASEN, des Recteurs et du Ministre.

A Samuel Paty

Discours prononcé par Rodrigo Arenas, co-président de la FCPE sur la Place de la République le 18 octobre 2020

Liberté, égalité, fraternité, laïcité.

Ce sont ces 4 mots qui m’ont accompagné quand j’étais enfant et que je fuyais la dictature chilienne pour m’installer dans mon nouveau pays d’accueil, la France. 4 mots qui n’ont pris tout leur sens qu’avec le travail et l’engagement de ceux qui m’ont tout appris, ou presque : les enseignants. C’est avec beaucoup d’émotion que je veux rendre ici hommage à ces maîtresses, ces maîtres, ces professeurs qui, au quotidien, font vivre les valeurs de la République si chères à nos cœurs. Bien sûr, comme vous toutes et tous, j’ai plus qu’une pensée pour Samuel Paty, qui a connu une mort abominable pour avoir simplement exercé son métier, pour avoir simplement voulu apprendre à nos enfants ce qu’était la démocratie, la liberté d’expression, la laïcité. J’ai bien plus qu’une pensée pour tous ses collègues qui, comme Samuel Paty pouvait le faire, œuvrent eux aussi tous les jours pour éclairer de jeunes cerveaux parfois obscurcis par l’intégrisme religieux et le fanatisme qui se répandent sur les réseaux sociaux, voire aussi dans certains foyers.

Mais avoir une pensée, ça ne suffit pas. Notre émotion si forte aujourd’hui ne doit pas se perdre dans les brouillards de l’oubli. La parole que je porte ici est celle d’une fédération de parents d’élèves. Elle regroupe des citoyens de toutes les origines, de toutes les nationalités, de toutes les confessions. Et c’est en cela qu’elle est à l’image de notre République : comme l’Ecole, elle accueille tout le monde pour la réussite de toutes et tous, dans le respect de chacune et de chacun, mais avec l’obligation pour ces parents de déposer les armes de leurs Eglises avant d’y entrer. Notre fédération de parents d’élèves est un acteur de la coéducation. Ce ne doit pas rester un vain mot, encore moins aujourd’hui.

Parce que si nous n’avons pas le pouvoir d’éradiquer le terrorisme, si nous ne confondons pas le rôle de chacun et laissons à la police et au ministère de l’Intérieur cette mission-là, nous avons la prétention de penser que nous pouvons aider, seconder ces enseignants parfois bien seuls dans leurs classes. Nous pouvons travailler avec l’institution scolaire pour faire comprendre ce qu’est cette spécificité si française qu’est la laïcité, comment elle permet de garantir l’unité et la pérennité de la République. Nous sommes là pour rappeler aux parents que s’ils peuvent accompagner en sortie scolaire leur enfant en portant un foulard, une kippa ou un turban, ils ne peuvent en aucun cas ni promouvoir ni même parler de leur religion. Nous sommes là pour rappeler aux parents que si un enseignant montre une caricature d’un prophète, même nu, ils n’ont en aucun cas le droit de contester à l’enseignant sa liberté pédagogique et encore moins de le menacer de représailles. Nous sommes là pour rappeler que les petites filles doivent apprendre à nager, et que leurs parents n’ont absolument pas le droit de les en empêcher, quels que soient les prétextes avancés. Nous sommes là pour rappeler que si les enfants ont le droit de refuser de manger de la viande à la cantine, ils n’ont pas le droit de mettre en avant le fait religieux pour l’expliquer.

La laïcité, c’est parfois compliqué. Mais c’est parce que notre fédération est profondément laïque et républicaine que nous savons pouvoir être aux côtés des enseignants pour les accompagner, nous pouvons être ce relai indispensable entre les parents et l’institution scolaire. Il faut pouvoir dépasser l’individualisme qui désagrège notre société et aller vers des actes collectifs. Qu’il s’agisse de la lutte contre le changement climatique, des pandémies comme du terrorisme, la société française ne peut qu’avancer en faisant bloc autour de ses valeurs humanistes. Comme disait Condorcet, « le but de l’école n’est pas de faire croire mais de faire savoir ». Car la laïcité, rappelons-le, est avant tout là pour permettre l’instauration d’un climat de tolérance. C’est tout de suite que nous devons agir dans ce sens, tout en sachant que le chemin de la raison sera long. Et tout du long de ce chemin, vous trouverez toujours ces parents engagés pour faire de nos enfants, tous nos enfants, des citoyens épanouis, respectueux de la vie, respectueux du droit et de leurs devoirs, respectueux de l’autre dans sa différence, respectueux de la Nation, si complexe soit-elle.

A Samuel Paty.

Mobilisation 15 octobre 2020 pour les lycéens sans papiers

Nous relayons cet appel des enseignants du lycée Jean Jaurès :

LYCÉENS ÉTRANGERS ET MAJEURS : NON AU SILENCE ET AU MÉPRIS
IL FAUT LES RÉGULARISER, LEUR RENDRE L’AVENIR POSSIBLE !


Ces lycéennes et lycéens sont nos élèves, nos camarades, nos enfants. Elles·ils sont scolarisé·e·s dans nos lycées, depuis plusieurs années.

Comme les autres, elles·ils font tout pour réussir. Et pourtant, le jour de leurs 18 ans, ces jeunes étranger·e·s basculent automatiquement dans une situation irrégulière.
Pour poursuivre leur formation, s’inscrire dans un cycle d’études supérieur ou s’insérer dans la vie professionnelle, elles·ils doivent posséder un titre de séjour, obligatoire à partir de 18 ans. La plupart remplissent les conditions pour l’obtenir.

Mais dans notre département, les délais de délivrance de rendez-vous à la préfecture s’élèvent à des mois, parfois des années !
La façon dont sont traité·e·s les lycéen·ne·s étranger·e·s par les services de la préfecture dans le département de Seine-Saint-Denis est intolérable et indigne.
– Nous refusons de laisser ces jeunes, nos élèves, nos camarades, vivre dans la peur quotidienne de
rencontrer la police et d’être expulsés !
– Nous refusons de laisser ces jeunes, nos élèves, nos camarades, se voir refuser une formation ou un
stage car ils n’ont pas de papiers !
– Nous refusons de les abandonner parce que la préfecture et le rectorat ont choisi de les ignorer !

Le 15 octobre nous appelons toutes et tous à se rassembler, avec nos
pancartes et nos slogans :
– à 13h30 devant l’entrée du lycée (en face du café La Pêche),
– à 18h30 devant la préfecture de Bobigny.


Collectif « Régularisez nos élèves sans papiers »
Avec le soutien et la mobilisation de : ADJIE, ASMIE, Collectif inter associatif 93 du Livre Noir (ASTI 93 – Collectif de Livry Gargan – Coopérative des Idées 93 – Fédération des centres sociaux 93 – Femmes solidaires 93 – Francas 93 – La Cimade 93 – La Ligue des droits de l’Homme 93 – Maison des Femmes Thérèse Clerc – MRAP 93 – Réseaux Éducation Sans Frontières 93 – Secours catholique 93 – Syndicat SUD Conseil Départemental 93 – UD CGT 93 – UD Solidaires 93 ) – CCFD Terre solidaire 93 et les syndicats de l’Éducation Nationale (CGT Éduc’action 93 – SNES FSU 93 – SGEN CFDT 93 – SUD Éducation 93)

4021 disparitions suspectes dans les écoles de Seine-Saint-Denis

Communiqué de presse de la FCPE 93, 07/09/2020

La FCPE de Seine-Saint-Denis dénonce la décision prise ce jeudi par les autorités académiques du 93 de fermer 21 classes sur le département dont un quart sur la seule ville de Montreuil. Elle regrette que les moyens alloués au 93 obligent le recteur à fermer des classes pour pouvoir ouvrir celles qui sont nécessaires aux situations les plus critiques. Elle regrette que près de 400 enfants aient appris brutalement que la maîtresse ou le maître, avec qui ils commençaient à reprendre des marques après 6 mois loin des classes, ne serait plus présent le lundi.

La FCPE 93 constate que la moyenne annoncée de 21 élèves par classe est loin d’être atteinte y compris sur des écoles REP. Elle demande  que soit communiquée une situation  précise des effectifs de maternelle et de primaire en REP et hors REP.

En cette rentrée très particulière, la FCPE s’inquiète fortement de l’absence constatée et non expliquée à ce jour de 4 021 élèves –  dont 500 pour la ville de Saint Denis-  qui n’ont pas retrouvé le chemin de l’école. Il lui paraît urgent d’identifier les causes de cette désaffection pour y remédier.

Au regard du retour attendu des « élèves disparus » et du  besoin de limiter le nombre d’élèves par enseignants tant sur le volet sanitaire que pour les conséquences pédagogiques de la pandémie, la FCPE demande le maintien de toutes les classes dont le rectorat prévoit la fermeture et l’ouverture de toutes celles prévues pour répondre aux situations en tension.

Nos enfants sont l’avenir de tous, mobilisez-vous à nos côtés pour qu’ils aient les moyens de le préparer.