Parcoursup : phase complémentaire et autres infos

Au 28 juin,169 000 élèves (sur 850 000 au total), soit 20% environ, n’ont toujours aucune proposition d’affectation !
Soit 54 000 de plus que l'année dernière à la même date...

Et parmi ceux qui ont bien reçu une réponse sur la plateforme Parcoursup, seuls 44.5% ont accepté définitivement une proposition.

Le 26 juin, en parallèle de la phase principale, une phase complémentaire qui durera jusqu’au 21 septembre inclus s’est ouverte. Elle permet aux candidats de formuler 10 nouveaux vœux sur la plateforme dans des formations disposant de places vacantes. Cette phase complémentaire s’adresse à tous les candidats : ceux qui n’ont eu que des réponses négatives parce qu’ils n’avaient formulé que des vœux dans des filières sélectives ; ceux qui n’ont pas encore reçu de propositions d’admission et qui sont en attente ; ceux qui n’ont pas confirmé de vœux le 31 mars ; ceux qui ne se sont jamais inscrits sur Parcoursup (dans ce cas, date limite d’inscription le 21 juillet)  ; ceux qui ont déjà reçu une proposition, mais souhaitent candidater à nouveau dans des formations qui les intéressent… sauf dans celles où ils ont déjà candidaté en phase principale, même s’ils ont été refusés !

Un délai maximal de huit jours est imposé aux formations pour répondre aux candidatures de cette phase complémentaire. En raison des congés d’été, ce laps de temps peut dans certains cas être prolongé dans les filières sélectives.

Les délais de réponse des lycéens est raccourci : depuis le 29 juin, il n’est plus que de 3 jours ! De quoi s’occuper en attendant les résultats du Bac…

Et le 4 juin, dans un communiqué, la FCPE Paris s’alarmait :

« la FCPE a pris connaissance avec beaucoup d’inquiétude des taux de boursiers fixés par les recteurs pour les différentes licences de droit d’Ile-de-France. 2% à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Paris 2 Panthéon-Assas mais 16% à Paris 8 Saint-Denis et 18% à Paris 13 Villetaneuse-Bobigny. Des chiffres qui en disent long sur cette lame de fond dénoncée par notre fédération depuis plusieurs mois : la distinction scolaire/universitaire qui confine bel et bien à de la ségrégation. Comme pour Afflenet, la FCPE Paris regrette que l’étiquette « boursier » puisse à nouveau jouer à plein comme repoussoir. La discrimination commence quand on stigmatise et met en place des barrières : c’est clairement le cas cette année où l’on acte des facs de droit à la noblesse sociale préservée au coeur de Paris. Comme pour ne pas mélanger « premiers de cordée » et boursiers.«