Expulsés du 56 rue Joliot-Curie

Ce message est un résumé des récents événements.

De nombreux parents et bénévoles se sont porté volontaires pour venir en aide aux familles expulsées du 56 rue Joliot-Curie. Nous sommes fiers de voir que la solidarité reste un pilier de notre association.

Merci aux parents/conseils d’écoles qui ont participé à la collecte pour payer les avocats : la somme totale a pu être réunie la semaine dernière. Et les hommes qui avaient été placés au Centre de Rétention du Mesnil-Amelot ont été relâchés le 4 novembre !

– La collecte d’argent continue néanmoins, pour aider les familles notamment à assurer la scolarité de leurs enfants

– Si les familles ont été « relogées » (à Vaires, Longperrier, Garches-les-Gonesses, Meaux, Alfortville, La Courneuve, Brétigny-sur-Orge…), il s’agit toujours d’un hébergement d’urgence qui peut prendre fin à tout moment : déjà la semaine dernière, un couple a été mis à la porte de l’hôtel social à Drancy ! Heureusement il a pu être relogé deux jours plus tard à La Courneuve, après intervention de l’adjointe à la solidarité.

– Les enfants toujours scolarisés à Montreuil — sur les groupes scolaires Joliot-Curie (2 en élémentaire, 1 en maternelle), Jean-Jaurès (2 en CLIN) et le collège Marais de Villiers (2 en 6e, 1 en 3e) — habitent maintenant très loin ! Il faudrait de l’argent aussi pour leurs titres de transports.

– Un jeune homme de 18 ans aurait besoin d’une autorisation de travail, avec son titre de séjour italien, pour pouvoir suivre la formation dans laquelle il est inscrit (électricité, Astrolabe Formation, à Nanterre)

– Des courriels ont été envoyés à Dominique Voynet / Muriel Casalaspro pour demander :

  • des hébergements rapprochés de Montreuil pour les 3 familles qui ont des enfants scolarisés sur la ville
  •  signaler le risque de fin d’hébergement le 12 novembre, à Vaujours, pour une mère et sa fille de 17 ans, ainsi que pour une dame enceinte, avec son mari
  •  une aide aux trois autres familles (des mamans seules) pour que les enfants, qui ne sont pas scolarisés, puissent l’être sur leur commune d’hébergement. Mais une mère « relogée » à Meaux a déjà subi un refus d’inscription pour son fils !
  •  une solution d’hébergement pour un couple en particulier (une femme en situation d’urgence, lui sorti du CRA-Centre de Rétention administrative, en rappelant que plusieurs hommes célibataires n’ont pas de solution (c’est pour eux que c’est le plus dur),
  •  une solution pour récupérer les affaires de la 1ère expulsion : un transport puis un stockage sur Montreuil, avec le cas particulier de deux personnes qui ne peuvent récupérer leurs affaires car sans récépissé d’huissier (absents lors de l’expulsion, sont considérés comme non habitants du 56, alors que tous leurs papiers y étaient)
  •  une solution rapide pour localiser et rendre accessibles les affaires de la 2e expulsion, par exemple pour une dame qui cherche son récépissé AME (Aide Médicale de l’État) alors qu’elle est enceinte. A ce sujet, il avait été promis aux quatre femmes enceintes lors de l’expulsion, qu’elles seraient hébergées durablement à Montreuil pour qu’il y ait continuité dans leur suivi de grossesse…
  •  demander que des poursuites soient engagées contre le marchand de sommeil qui les a logés au 56 et a disparu avec plusieurs mois de loyers d’avance

– L’UCL – FCPE a également fait un courrier en ce sens à Mme Voynet, et à la Préfecture pour demander des hébergements durables

– une réunion vendredi 15 est envisagée, histoire de faire le point, avec au moins les familles ayant des enfants scolarisés sur Montreuil. Nous vous tiendrons informés des besoins qui seront recensés

Merci par avance pour votre solidarité