Vous trouverez ci-dessous la Lettre des agents du pôle APE de la ville de Montreuil, qui sont en grève reconductible depuis cet après-midi, mardi 19 septembre 2017.
La CGT des Territoriaux y explique les raisons de la mobilisation aux familles.
Vous trouverez ci-dessous la Lettre des agents du pôle APE de la ville de Montreuil, qui sont en grève reconductible depuis cet après-midi, mardi 19 septembre 2017.
La CGT des Territoriaux y explique les raisons de la mobilisation aux familles.
En raison d’un mouvement de grève nationale contre les Ordonnances Macron et la «loi Travail», et à l’appel des organisations syndicales, l’accueil des enfants en matinale, les services de cantine, les centres de loisirs, les services municipaux comme les écoles, collèges et lycées, risquent d’être fortement perturbés jeudi 21 septembre 2017. Les familles sont invitées à se renseigner auprès des établissements scolaires et des accueils de Loisirs.
Nous relayons une publication de la FCPE nationale (ici)
Alors que l’entrée en CP est déjà une source d’anxiété pour beaucoup de familles, le ministère de l’Education nationale a souhaité que tous les élèves soient testés dans les premières semaines de septembre en français et en mathématiques. La FCPE a aussi feuilleté les cahiers d’exercices…
« Après tout juste deux semaines d’école, il est évident que ces évaluations diagnostiques vont inquiéter de nombreux parents, explique Carla Dugault, secrétaire générale de la FCPE. Nous avons pris connaissance des cahiers d’exercices qui seront distribués aux élèves, et pour beaucoup d’items, ce sera très difficile pour eux d’y répondre. Sans oublier que certains arrivent à l’école, sans avoir été scolarisés auparavant en maternelle. »
Cette semaine, dans tous les établissements scolaires, les acquis des élèves entrant en CP seront étudiés nationalement en français et en mathématiques. Des examens – appelés « passations » par le ministère – qui dureront près de deux heures au total : 4 séances de 20 minutes en français, et 3 séances de 10 minutes en mathématiques. Avec un niveau de difficulté assez incompréhensible pour des élèves n’ayant pas encore appris à lire, ni à écrire ! Citons deux exemples : l’enfant a sous les yeux une ligne de mots : « papillon, papa, papi », et doit entourer celui que l’enseignant vient de prononcer ; à côté d’images imprimées (un lit, un tapis, un domino, un vélo), l’enfant écrit le mot correspondant au dessin. Dans le cahier destiné au professeur des écoles, il est indiqué : « L’enseignant dédramatisera la situation d’écriture en précisant aux élèves qu’il faut essayer d’écrire même s’ils ne sont pas sûrs d’y arriver ». « Même dans les recommandations édictées aux enseignants, la pression qui risque de peser sur les enfants est pointée du doigt. Cela pose vraiment la question de la finalité de ces tests, qui étaient de toute façon déjà conduits par les enseignants dans leurs classes, mais de manière bien moins protocolaires », poursuit Carla Dugault.
Une remise en cause des programmes de maternelle ?
Pourquoi avoir besoin de collecter des indicateurs nationaux sur le niveau de compétences des élèves à l’entrée en CP ? Les réponses du ministère en la matière restent floues. Pourquoi avoir divulgué le contenu des évaluations avant que les élèves n’aient les livrets entre les mains ? La démarche a surpris de nombreux syndicats enseignants. La FCPE craint, elle, que leur publication n’ait poussé certains parents à lire en amont les épreuves. Et comme si le message sous-jacent était : « Les parents ont un rôle à jouer, ils peuvent préparer un peu leurs enfants… »
« Tous les signaux sont au rouge, et laissent penser que le ministère souhaite modifier les programmes de maternelle. C’est ce qui interpelle le plus, conclut Carla Dugault. Les compétences ciblées dans ces évaluations donnent le sentiment que les rudiments de la lecture et de l’écriture sont à inculquer dès le plus jeune âge. La FCPE a beaucoup travaillé dans le cadre de la refonte des programmes pour que ceux-ci soient les plus adaptés au regard du développement de l’enfant. Ce serait vraiment dommage de perdre les avancées obtenues à l’époque ».
Nous relayons un appel du collectif des parents, habitants et usagers du quartier
Nous travaillons avec l’association Henri Pézerat et avec le cabinet d’avocats Teissonnière Topaloff Lafforgue Andreu & associés, spécialistes des questions de Santé, Travail, Environnement pour engager des actions en justice, qui permettent de mettre fin à l’intoxication dont sont victimes les salariés, les populations et l’environnement de l’usine SNEM de Montreuil.
Pour financer ces actions juridiques, nous avons mis en place une collecte participative https://www.lepotcommun.fr/pot
N’hésitez pas à contribuer au pot commun et à diffuser l’information!
Continuer la lecture de Mobilisation pour la fermeture de l’usine toxique SNEM / actions en justice
L’UCL-FCPE de Montreuil s’inquiète fortement de l’impossibilité, pour les élèves des écoles Nanteuil et du collège C. Evora, de bénéficier du soutien scolaire dispensé, depuis des années, par les bénévoles de l’Association Ensemble Notre Quartier.
De plus, nous déplorons de constater que les activités indispensables au lien entre les familles et l’école, et l’aide à la parentalité, menées par « A l’Ecoute des Parents », n’ont pu reprendre, elles aussi.
En effet, l’ensemble des activités associatives qui se déroulent habituellement au Centre de Quartier Branly Amitié, sont suspendues en raison d’une occupation désormais illégale des locaux par des jeunes gens de la Cité de l’Amitié, d’une dégradation du matériel pédagogique, ludique et sportif entreposé par les associations, ainsi que des espaces publics du centre.
L’UCL-FCPE de Montreuil, la FCPE Nanteuil, le Conseil de Quartier Branly-Boissière, Ensemble Notre Quartier, entre autres, ont interpellé le Maire et les Elus concernés, pour trouver une solution de toute urgence, et permettre la reprise des activités associatives si nécessaires aux élèves des écoles et collèges du quartier, aux enfants d’âge préscolaire, aux adolescents, et aux familles du quartier.
Nous relayons un article publié sur le site de la FCPE nationale
Emmanuel Macron en avait fait une de ses mesures phares. Pourtant, à l’heure de leur mise en œuvre, les classes de CP à 12 élèves en zone prioritaire suscitent le plus grand scepticisme. Explications.
Dédoubler les classes en zone prioritaire pour lutter contre l’échec scolaire ? Sur le papier, difficile de ne pas adhérer à un tel projet… Mais alors que 2 500 classes de CP en REP+ (réseau d’éducation prioritaire renforcé) sont d’ores et déjà concernées par cette mesure, les difficultés se font jour. Premier problème : les locaux. « Dans de nombreux endroits, le bâti scolaire est déjà en tension, rappelle Liliana Moyano, présidente de la FCPE. Dans certains départements à la démographie forte, les écoles sont trop exiguës pour envisager les aménagements nécessaires et dans certaines grandes agglomérations, la place dans les établissements publics est contrainte. »
Dans ces conditions, comment envisager sereinement un dédoublement des classes ? Pour l’heure, le ministère renvoie la responsabilité du bâti scolaire vers les communes. Insuffisant, réplique la FCPE. « Nous demandons au gouvernement de se saisir de cette question en aidant les communes les plus en difficultés à faire face à leurs compétences, indique Liliana Moyano. Par exemple, en créant un fonds dédié pour la construction et la remise en état des locaux scolaires. »
« Redéploiement » de postes : la polémique
Deuxième difficulté, au cœur aujourd’hui de toutes les inquiétudes : la question des enseignants. Pour l’heure, on sait que les 2 500 postes annoncés par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer pour répondre aux besoins des CP à 12 élèves correspondent en grande partie à un redéploiement des postes utilisés par le dispositif « Plus de maîtres que de classes » (PDMQDC), créé par François Hollande en 2013.
Un dispositif soutenu par la FCPE qui consiste à affecter dans une école un maître supplémentaire qui co-intervient dans les classes auprès d’élèves en difficulté. Les syndicats d’enseignants craignent ainsi une disparition progressive du dispositif, notamment dans les départements où les établissements REP et REP+ sont nombreux.
Exemple en Seine-Saint-Denis, dans le Rhône, le Var et le Vaucluse où, selon le SNUipp-FSU, plus de 200 postes du dispositif PDMQDC seront bientôt supprimés. Toujours selon le syndicat, dans d’autres académies, on envisage de « piocher » dans les postes de remplacement, les dispositifs « scolarisation des moins de 3 ans » ou les nécessaires ouvertures de classe à la rentrée.
Selon LILIANA MOYANO, PRÉSIDENTE DE LA FCPE :
« Diminuer les élèves par classe permet d’alléger la charge de l’enseignant et de libérer du temps pour accompagner les élèves les plus en difficultés. Pourtant, cette mesure ne saurait se suffire à elle-même. La réussite des élèves demande une formation des enseignants et une adaptation des techniques d’enseignement. Cela demande de former les enseignants à la gestion de la difficulté scolaire et à l’hétérogénéité des classes.
CHIFFRE-CLÉ
À terme, 12 000 classes devraient bénéficier du dédoublement, soit l’ensemble des CP et CE1 en REP et REP+.
Nous relayons le communiqué du 11 septembre 2017 des sections locales du Snes-FSU et du Snuipp-FSU :
L’Éducation Nationale prétend « Ouvrir les portes de l’École pour redynamiser le dialogue
avec les parents » sauf quand les parents revendiquent.
Le 7 septembre les parents d’élèves des écoles Jules Ferry et Anne Frank de Montreuil ont organisé l’occupation administrative de ces écoles :
✔ à Jules Ferry 1 : Les EMS (Équipe Mobile de Sécurité de l’Éducation Nationale) ont été envoyées et un policier est entré dans l’école demander aux parents quelles étaient leurs revendications.
✔ dans une autre école la consigne a été donnée d’interdire l’accès de l’école aux parents.
Les sections locales du Snes-FSU et du Snuipp-FSU rappellent que l’occupation administrative et un moyen d’action historique (et pacifique) des parents d’élèves. Nous condamnons les méthodes utilisées par l’Éducation Nationale et la Préfecture qui préfèrent utiliser la force et mettre les personnels en porte-à-faux
plutôt que de privilégier l’écoute et le dialogue.
L’UCL-FCPE a interpelé, le 10 septembre 2017, l’ensemble des Elus montreuillois, de la majorité comme de l’opposition.
Dans cette interpellation écrite,
Nous rappelons enfin que l’’UCL participe, de sa place spécifique et avec ses compétences, à la constitution de connaissances, d’un réseau d’organisations et d’associations qualifiées, ainsi qu’aux modalités juridiques de la mobilisation.
Dans ce cadre, la FCPE93 lui apporte tout son soutien.
Sur ce site, vous trouverez sous l’onglet « ressources » (puis « autres ressources »), les documents publics concernant cette mobilisation.
Pour suivre cette dernière, le collectif des parents, habitants et usagers du quartier a créé un site : https://lusineverte.wordpress.com/
Nous reproduisons l’article du site internet de la ville :
En raison d’un mouvement de grève nationale mardi 12 septembre, à l’appel des organisations syndicales, contre les Ordonnances Macron et le « loi Travail », les services municipaux risquent d’être fortement perturbés toute la journée.
Dès l’accueil des enfants du matin , les service de restauration scolaire, ainsi que les Accueils de loisirs, peuvent être fermés ou perturbés.
Le comité Technique des Services Départementaux du 7 septembre a acté :
Par conséquent, pour les deux premières écoles, c’est une deuxième rentrée qui a lieu pour les enfants concernés : nouvel enseignant, nouveaux camarades, nouvelle salle… un peu perturbant, surtout en maternelle…
Néanmoins, ces ouvertures/non fermetures étaient nécessaires.