Soutien scolaire impossible au Centre de quartier Branly-Boissière

L’UCL-FCPE de Montreuil s’inquiète fortement de l’impossibilité, pour les élèves des écoles Nanteuil et du collège C. Evora, de bénéficier du soutien scolaire dispensé, depuis des années, par les bénévoles de l’Association Ensemble Notre Quartier.

De plus, nous déplorons de constater que les activités indispensables au lien entre les familles et l’école, et l’aide à la parentalité, menées par « A l’Ecoute des Parents », n’ont pu reprendre, elles aussi.

En effet, l’ensemble des activités associatives qui se déroulent habituellement au Centre de Quartier Branly Amitié, sont suspendues en raison d’une occupation désormais illégale des locaux par des jeunes gens de la Cité de l’Amitié, d’une dégradation du matériel pédagogique, ludique et sportif entreposé par les associations, ainsi que des espaces publics du centre.

L’UCL-FCPE de Montreuil, la FCPE Nanteuil, le Conseil de Quartier Branly-Boissière, Ensemble Notre Quartier, entre autres, ont interpellé le Maire et les Elus concernés, pour trouver une solution de toute urgence, et permettre la reprise des activités associatives si nécessaires aux élèves des écoles et collèges du quartier, aux enfants d’âge préscolaire, aux adolescents, et aux familles du quartier.

Classes de CP à 12 élèves, de la poudre de perlimpinpin ?

Nous relayons un article publié sur le site de la FCPE nationale

Emmanuel Macron en avait fait une de ses mesures phares. Pourtant, à l’heure de leur mise en œuvre, les classes de CP à 12 élèves en zone prioritaire suscitent le plus grand scepticisme. Explications.

Dédoubler les classes en zone prioritaire pour lutter contre l’échec scolaire ? Sur le papier, difficile de ne pas adhérer à un tel projet… Mais alors que 2 500 classes de CP en REP+ (réseau d’éducation prioritaire renforcé) sont d’ores et déjà concernées par cette mesure, les  difficultés se font jour. Premier problème : les locaux. « Dans de nombreux endroits, le bâti scolaire est déjà en tension, rappelle Liliana Moyano, présidente de la FCPE. Dans certains départements à la démographie forte, les écoles sont trop exiguës pour envisager les aménagements nécessaires et dans certaines grandes agglomérations, la place dans les établissements publics est contrainte. »
Dans ces conditions, comment envisager sereinement un dédoublement des classes ? Pour l’heure, le ministère renvoie la responsabilité du bâti scolaire vers les communes. Insuffisant, réplique la FCPE. «  Nous demandons au gouvernement de se saisir de cette question en aidant les communes les plus en difficultés à faire face à leurs compétences, indique Liliana Moyano. Par exemple, en créant un fonds dédié pour la construction et la remise en état des locaux scolaires. »

« Redéploiement » de postes : la polémique
Deuxième difficulté, au cœur aujourd’hui de toutes les inquiétudes : la question des enseignants. Pour l’heure, on sait que les 2 500 postes annoncés par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer pour répondre aux besoins des CP à 12 élèves correspondent en grande partie à un redéploiement des postes utilisés par le dispositif « Plus de maîtres que de classes » (PDMQDC), créé par François Hollande en 2013.
Un dispositif soutenu par la FCPE qui consiste à affecter dans une école un maître supplémentaire qui co-intervient dans les classes auprès d’élèves en difficulté. Les syndicats d’enseignants craignent ainsi une disparition progressive du dispositif, notamment dans les départements où les établissements REP et REP+ sont nombreux.
Exemple en Seine-Saint-Denis, dans le Rhône, le Var et le Vaucluse où, selon le SNUipp-FSU, plus de 200 postes du dispositif PDMQDC seront bientôt supprimés. Toujours selon le syndicat, dans d’autres académies, on envisage de « piocher » dans les postes de remplacement, les dispositifs « scolarisation des moins de 3 ans » ou les nécessaires ouvertures de classe à la rentrée.

Selon LILIANA MOYANO, PRÉSIDENTE DE LA FCPE :

« Diminuer les élèves par classe permet d’alléger la charge de l’enseignant et de libérer du temps pour accompagner les élèves les plus en difficultés. Pourtant, cette mesure ne saurait se suffire à elle-même. La réussite des élèves demande une formation des enseignants et une adaptation des techniques d’enseignement. Cela demande de former les enseignants à la gestion de la difficulté scolaire et à l’hétérogénéité des classes.

CHIFFRE-CLÉ

À terme, 12 000 classes devraient bénéficier du dédoublement, soit l’ensemble des CP et CE1 en REP et REP+.

 

Un nouveau soutien aux parents des écoles Jules Ferry et Anne Frank

Nous relayons le communiqué du 11 septembre 2017 des sections locales du Snes-FSU et du Snuipp-FSU :

L’Éducation Nationale prétend « Ouvrir les portes de l’École pour redynamiser le dialogue
avec les parents » sauf quand les parents revendiquent.
Le 7 septembre les parents d’élèves des écoles Jules Ferry et Anne Frank de Montreuil ont organisé l’occupation administrative de ces écoles :

✔ à Jules Ferry 1 : Les EMS (Équipe Mobile de Sécurité de l’Éducation Nationale) ont été envoyées et un policier est entré dans l’école demander aux parents quelles étaient leurs revendications.
✔ dans une autre école la consigne a été donnée d’interdire l’accès de l’école aux parents.

Les sections locales du Snes-FSU et du Snuipp-FSU rappellent que l’occupation administrative et un moyen d’action historique (et pacifique) des parents d’élèves. Nous condamnons les méthodes utilisées par l’Éducation Nationale et la Préfecture qui préfèrent utiliser la force et mettre les personnels en porte-à-faux
plutôt que de privilégier l’écoute et le dialogue.

ems dans les écoles FSU 11 sept 2017

Mobilisation autour de la SNEM : interpellation des Elus

L’UCL-FCPE a interpelé, le 10 septembre 2017, l’ensemble des Elus montreuillois, de la majorité comme de l’opposition.

Dans cette interpellation écrite,

  • nous rappelons la nécessité d’une expertise citoyenne, complémentaire de celle des institutions ;
  • nous rappelons que l’état de vétusté de l’usine, la  dangerosité des produits qu’elle utilise, la non-conformité de ses installation, l’inquiétude exprimée lors de réunions publiques et par courriers aux autorités compétentes, sont connues de tous les pouvoirs publics depuis plus de dix ans ;
  • Nous nous indignons d’entendre régulièrement cette mobilisation ramenée à une défense égoïste des riverains, sans préoccupations d’aucune sorte pour les employés de l’usine. Nous soulignons sur ce point que les 3 revendications sont : la fermeture de l’usine, la dépollution du site et le reclassement des salariés.
  • Nous exprimons notre déception quant au silence de l’ensemble des Elus sur la situation _ en tout cas sur la place publique.
  • Nous demandons à la Municipalité de prendre, en urgence, toute disposition relevant de sa compétence, afin de protéger les élèves des écoles (qui vivent aussi dans les rues avoisinantes), leurs parents, les enseignants et agents des écoles, les adultes handicapés résidant du Foyer des Bons Plants, situé en face des bouches de rejets de l’usine, les salariés de l’usine. De telles dispositions municipales pourraient être prises sans encore attendre deux mois _ sans certitude que l’usine soit alors fermée puisque les pénalités peuvent être financières _ et assureraient aux parents d’élèves que nous représentons, l’engagement de la Ville à assurer la protection de tous.

Nous rappelons enfin que l’’UCL participe, de sa place spécifique et avec ses compétences, à la constitution de connaissances, d’un réseau d’organisations et d’associations qualifiées, ainsi qu’aux modalités juridiques de la mobilisation.

Dans ce cadre, la FCPE93 lui apporte tout son soutien.

Sur ce site, vous trouverez sous l’onglet « ressources » (puis « autres ressources »), les documents publics concernant cette mobilisation.

Pour suivre cette dernière, le collectif des parents, habitants et usagers du quartier a créé un site : https://lusineverte.wordpress.com/

 

Grève nationale du 12 septembre

Nous reproduisons l’article du site internet de la ville :

En raison d’un mouvement de grève nationale mardi 12 septembre, à l’appel des organisations syndicales, contre les Ordonnances Macron et le « loi Travail », les services municipaux risquent d’être fortement perturbés toute la journée.

Dès l’accueil des enfants du matin , les service de restauration scolaire, ainsi que les Accueils de loisirs, peuvent être fermés ou perturbés. 

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De nouvelles classes en primaire

Le comité Technique des Services Départementaux du 7 septembre a acté :

  • Une ouverture de classe à l’école Héritier
  • La non-fermeture à la maternelle Casanova
  • Le maintien de l’ouverture prévue à la maternelle Marceau

Par conséquent, pour les deux premières écoles, c’est une deuxième rentrée qui a lieu pour les enfants concernés : nouvel enseignant, nouveaux camarades, nouvelle salle… un peu perturbant, surtout en maternelle…

Néanmoins, ces ouvertures/non fermetures étaient nécessaires.

Grande inquiétude quant aux conséquences du « gel » des emplois aidés

Alors que la Ville comptait sur 13 recrutements d’agents de propreté et d’Atsem pour les écoles de Montreuil, pour la rentrée, Pôle Emploi a gelé le processus, suite aux annonces de suppression des contrats aidés par le Gouvernement.

Si le Service Education nous a assuré avoir embauché 6 personnes en contrat court (jusqu’aux vacances d’automne) et avoir ré-organisé ses équipes pour pallier à cette très mauvaise annonce, il n’existe aucun remplacement possible… Et après ces deux premiers mois ??

Dans les établissements scolaires, les contrats-aidés (sous la forme C.U.I.) relevant de l’Education Nationale ou des Villes, concernent aussi bien les assistants administratifs des directeurs d’école, les surveillants des collèges et lycées, que les animateurs des temps péri-scolaires et les surveillants de cantine

L’Education (ainsi que la Police et l’Outre-Mer) devaient être épargnées, mais, le 28 août,  le Ministre de l’Education Nationale a annoncé que 23 000 contrats aidés seraient supprimés, notamment ceux affectés à l’assistance aux directeurs d’écoles primaires et à des « missions diverses »

La Secrétaire d’État aux Personnes Handicapées a « assuré » ( ?) que les 50 000 contrats aidés AVS seraient « sanctuarisés », tout en précisant qu’il faudrait « remettre à plat » ce statut qui n’est pas satisfaisant _ ce que nous lui accordons…

L’UCL-FCPE préférerait, bien sûr, que les recrutements de personnels dont nos établissements scolaires et centres de loisirs ont tant besoin soient sur des postes pérennes et titulaires, mais la suppression des contrats aidés, si elle est confirmée, sera une vraie catastrophe pour les personnes concernées, comme pour les collectivités locales et les associations. En effet, en plus des conséquences humaines de ces pertes d’emplois pour des personnes aux situations souvent difficiles (jeunes sans diplômes et/ou sans expérience professionnelle, plus de 50 ans, réinsertion…), les associations et les collectivités auront bien du mal, financièrement, à transformer ces contrats subventionnés en contrats « normaux » !

 

Une nouvelle Direction au collège Cesaria Evora

Nous souhaitons la bienvenue au nouveau Principal, M. Rea, ainsi qu’à la nouvelle Principale-Ajointe, à la nouvelle CPE stagiaire, aux nouveaux surveillants, personnels non enseignants et enseignants.

 

Pour les familles qui le souhaitent, le conseil local FCPE du collège a signé, fin juin,  une convention avec le site » rentrée discount » pour l’achat des fournitures scolaires à prix modéré. Une partie du montant de chaque commande est reversée au Foyer Socio Educatif du collège, afin de financer des sorties ou autres activités.

Cette nouvelle année scolaire commence bien au collège.

Baisse des aides aux transports des collégiens et lycéens boursiers du 93

Nous relayons l’appel de la FCPE 93 :

Mme Pécresse et la majorité régionale ont décidé de baisser les subventions régionales pour les cartes Imagin R des collégiens et des lycéens boursiers de Seine-Saint-Denis.
Après avoir augmenté par deux fois le Pass Navigo, ce sont désormais les collégiens et les lycéens boursiers qui font les frais des mesures d’économie décidées par la Région.
En baissant la subvention régionale, c’est une hausse de 33 euros qui est imposée aux boursiers de Seine-Saint-Denis, et c’est un mauvais coup supplémentaire pour les familles les moins favorisées.
Mme Pécresse, nous vous demandons de revenir sur votre décision et de rétablir les subventions pour la carte Imagin R des collégiens et des lycéens boursiers.

Pour signer la pétition, cliquez ici