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La SNEM et la FCPE : quelques rappels après 4 mois de mobilisation

Parfois encore, quelques habitants, journalistes, élus… nous demandent pourquoi la FCPE _ locale, départementale et nationale _ se mobilise aux côtés du collectif des parents, habitants et usagers du quartier autour de la SNEM, pourquoi nous relayons les appels et communiqués de presse du collectif, pourquoi nous avons interpelé le Préfet et les autres pouvoirs publics concernés, pourquoi nous participons aux AG, aux réunions, aux tables-rondes, …

Pourquoi, en fin de compte, les représentants des parents élus s’intéressent à autre chose qu’à ce qui serait la « scolarité » : les non remplacements de personnels, les locaux scolaires, les conseils d’écoles ou les dotations horaires globales…

Aussi, après 4 longs mois de mobilisation et alors que le Préfet de Seine-Saint-Denis doit signifier, mi-novembre, si la SNEM s’est conformée aux trois obligations de la mise en demeure du 8 août 2017, l’UCL-FCPE tient à rappeler les points suivants :

 

Les conditions de scolarité, c’est aussi la qualité de l’air, des sols, de l’eau

A Montreuil, en Seine-St-Denis, partout en France, les parents d’élèves s’inquiètent et se mobilisent de plus en plus souvent, contre les épandages de pesticides et/ou de lisier, les sites industriels polluants, les lignes à haute tension, les antennes-relais… près des établissements scolaires et des lieux d’habitation _ ou encore pour l’interdiction des assiettes de cantine en plastique, soupçonnées de contenir du bisphénol A, ou contre l’utilisation du Glyphosate (voir article ci-dessous) .

A Montreuil comme ailleurs, des établissements scolaires sont, entre autres bâtiments publics ou privés, situés à côté de sites industriels en fonctionnement qui présentent, de l’avis même des autorités chargées de leur surveillance, des défauts dans le respect des normes de sécurité et de protection des salariés, des riverains, de l’environnement. D’autres établissements sont sis à proximité, voire sur, d’anciens sites industriels pollués _ d’où, entre bien d’autres exemples, les mobilisations du début des années 2000 à Vincennes, ou plus récemment à Aulnay et Sevran, concernant les terrains ayant appartenu à Kodak…

L’Association Robins des Bois _ qui soutient la mobilisation autour de la SNEM _ est un des lanceurs d’alerte sur cette question : ses diagnostics sols, air et eaux, pour les crèches, les écoles maternelles et élémentaires, les collèges et les lycées, les centres médico-sociaux, bâtis sur des sols pollués ou à proximité immédiate de sols pollués, ont été présentés pour les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Hauts-de-France _ en attendant les autres.

Ces mobilisations citoyennes s’articulent désormais sur des dispositions légales. Ainsi, depuis 2005, le principe de précaution a valeur constitutionnelle en France (avec l’adoption de la Charte de l’Environnement). Et le Décret 2011-1728 du 2 décembre 2011, modifié par ceux des 5 janvier 2012 et 30 décembre 2015,  obligent les collectivités locales à mesurer et surveiller la Qualité de l’Air Intérieur (QAI)

– avant le 1er janvier 2018, pour les établissements d’accueils collectifs d’enfants de moins de 6 ans, écoles maternelles et écoles élémentaires), soit 38 000 écoles environ en France,

– Avant le 1er janvier 2020, pour les accueils de loisirs (33 000) et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré (17 000),

– Avant le 1er janvier 2023, pour les autres établissements recevant du public.

 

 

Les raisons de la mobilisation d’une fédération de parents d’élèves à Montreuil

A Montreuil, l’usine SNEM, classée ICPE (le niveau de risque juste en dessous de celui dit « Seveso »), utilisant des produits extrêmement dangereux pour l’Homme _ et pour certains, comme le Chrome VI, même à des doses infinitésimales en cas d’exposition chronique _, vétuste, et ne répondant pas aux normes exigées d’une telle Installation Classée depuis plus de 10 ans, notamment en termes de stockage, d’élimination des déchets et de rejets atmosphériques, est située :

  • à 35 m de l’école J. Ferry 1,  à 125 m de l’école J. Ferry 2, à 200 m de la maternelle Ferry, à 300 m de celle A. Frank
  • à 250 m du futur collège qui accueillera des élèves du secteur, mais aussi de Bagnolet, ainsi que des enfants d’autres communes, en internat
  • juste en face d’un Foyer pour adultes autistes
  • dans un quartier où résident les élèves et leurs familles
  • dans un quartier au passé certes industriel _ et toutes les pollutions des sols et des eaux ne peuvent être imputables à la seule SNEM _ mais qui n’a pas besoin de subir des dégradations de son environnement plus longtemps.

Il ne s’agit donc pas d’une volonté de « fermer toutes les entreprises d’activités industrielles  » _ comme nous le lisons et l’entendons encore trop souvent ! _ mais d’une usine qui utilise quotidiennement chrome VI, acide fluorhydrique, cyanure de sodium, et autres produits de même type.

Il existe d’autres établissements classés à Montreuil, mais tant qu’ils satisfont aux normes d’exploitation et de protection des employés, des riverains et de l’environnement, leur situation ne peut être comparée à celle de la SNEM.

Il faut sans doute aussi rappeler que la réglementation européenne (REACH) interdit le chrome 6, vu sa toxicité pour la santé humaine… même si, jusqu’à présent, les consortiums industriels, tels ceux conduits par Airbus et Safran, les deux principaux clients et donneurs d’ordres de la SNEM, ont acheté des dérogations pour continuer à l’utiliser…

 

Pour une fédération de parents d’élèves, sont aussi très inquiétants :

  • les rapports des analyses réalisées cet été, dans les écoles J. Ferry 1, 2 et A. Frank, qui indiquent que la qualité de l’air n’y est pas aussi « bonne » que les communiqués de la Préfecture le laissent entendre ;
  • la violence disproportionnée mise en œuvre par les forces de police le 27 septembre à l’encontre des parents et des riverains _ une enquête de l’IGPN est d’ailleurs en cours ;
  • l’état des 6 personnes qui ont été blessées durant cette dispersion musclée, et certaines en subissent encore des séquelles inquiétantes ;
  • les procès, le 6 mars 2018, des deux parents d’élèves, adhérents FCPE, interpellés et gardés à vue du 27 au 29 septembre ;
  • Enfin, les risques, réels et à court terme, d’une liquidation judiciaire de la SNEM, qui laisseront aux collectivités locales la charge de la décontamination du site. Le budget de la ville _ déjà trop limité pour financer les travaux dont nos écoles ont besoin ou le recrutement des personnels nécessaires au fonctionnement des centres de loisirs ou des cantines… _  ne pourront supporter ce coût de plusieurs millions d’euros.

 

Alors oui, logiquement, la FCPE soutient et participe à la mobilisation du collectif des parents, habitants et usagers du quartier autour de la SNEM.

 

Le dernier communiqué du collectif des parents d’élèves, habitants et usagers du quartier : Au royaume de Montreuil AIRBUS est roi – 25 octobre 2017

VENDREDI 10 NOVEMBRE – 2e JOURNÉE NOIRE DES ASSOCIATIONS EN FRANCE

Dans le cadre de la mobilisation nationale des Associations, contre la suppression des contrats aidés (sans lesquels bon nombre d’assocs ne peut assurer leurs activités),

le Conseil de la Vie Associative montreuillois appelle à un rassemblement

vendredi 10 novembre à 14H15 devant la mairie de Montreuil

puis départ collectif pour la manifestation qui démarrera  à 15h devant le siège de l’AFP, place de la Bourse  et qui  marchera vers la place de la République.

Les associations sont l’oxygène qui permet à ce pays de respirer, sans elles pas de société, pas de solidarité possible. Cette deuxième journée « noire » visera à en faire, de nouveau, la démonstration.

Sous la forme de leur choix, en s’habillant de noir pour symboliser leur mort programmée, en portant un brassard « en grève », en fermant partiellement -voir totalement- ou par toute autre action symbolique, festive ou protestatrice, les associations sont invitées ce jour-là, de nouveau, à montrer ce qui se passerait si elles n’existaient plus. Ces formes peuvent être réalisées à l’échelle d’une association, d’un collectif, d’un réseau… Il est important pour donner une forte visibilité de prévoir des temps de rassemblement commun dans l’espace public(manifestations, happenings, pique nique…) et ce partout en France.

Partagez et signez l’Appel « NON à l’immense plan social sur les contrats aidés ! » 

Interpellez vos député.e.s grâce à la plateforme créée par PowerFoule « Les associations sont à notre service, défendons les contrats aidés! »

 

La FCPE s’engage contre le glyphosate

La FCPE était signataire la semaine dernière d’une tribune contre le Glyphosate avec 34 autres organisations.

Pourquoi la FCPE s’engage contre le Glyphosate ?

Si de prime abord le combat contre le Glyphosate peut paraître éloigné du cœur du combat FCPE, il s’agit en fait d’un sujet intimement lié à notre projet éducatif. La FCPE s’engage depuis 70 ans déjà pour le bien-être et la santé des enfants, elle s’engage également pour la qualité de la nourriture en restauration scolaire. C’est dans cet esprit que le combat contre le Glyphosate est un combat FCPE. Parce que nous ne pouvons pas défendre la santé de nos enfants et accepter la prolifération d’un produit cancérigène. Parce que demander une nourriture saine et de qualité pour nos enfants, sans s’opposer aux produits qui vont à l’encontre de ce principe n’a pas de sens

C’est d’ailleurs un combat dont nous avions dessiné les grands axes lors du congrès de Marseille avec le vote à l’unanimité d’une motion sur la Transition écologique. C’est forte de cette motion et de ce vote que la fédération s’emploie depuis à tisser des liens avec les grandes associations écologistes

Pourquoi cette action est un tournant dans l’action de la FCPE

Pour la première fois, la FCPE est signataire d’un texte avec les principales associations et ONG du champ écologiste français. Jusqu’à présent, la FCPE était identifiée comme un partenaire mais pas forcément comme un acteur

En signant cette tribune à égalité avec 33 autres organisations, la FCPE affirme désormais son engagement pour la Transition écologique

La FCPE, un acteur singulier du champ écologique

Forte de 70 ans d’engagement pour la santé, le bien-être et l’éducation des enfants et des jeunes, la FCPE dispose aujourd’hui d’un savoir-faire et d’une véritable reconnaissance

Le combat pour la Transition écologique s’inscrit dans notre projet éducatif et se nourrit des valeurs de notre fédération. C’est à ce titre que nous portons aujourd’hui une voix singulière. La FCPE défend en effet le rôle des enfants et des jeunes dans cette transition, l’importance de leur éducation aux enjeux environnementaux. En tant que consommateurs, c’est certain, mais aussi en tant que futurs citoyens éclairés. Et c’est cette vision éducative du sujet qui fait notre spécificité.

Vous trouverez ici la Lettre ouverte au Président de la République et le communiqué de presse.

LETTRE-Ouverte_34-organisations_Macron_Glyphosate_2017-10-20-

CP_glyphosate_Macron_2017-10-20

Chaque jeune doit pouvoir décider de son avenir

« Chaque jeune doit pouvoir décider de son avenir » 28 oct 2017

Voir ici la tribune publiée dans « Le Monde », par la FCPE nationale, la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), le Sgen-
CFDT, le Syndicat général des lycéens (SGL) et le Syndicat national des personnels techniques, scientifiques et bibliothèques de l’enseignement supérieur (SNPTES), contre la sélection à l’entrée en université, pour une pédagogie différenciée et une augmentation des moyens financiers pour l’enseignement supérieur.

Réforme de l’enseignement supérieur : des espoirs et des craintes

Communiqué de Presse de la FCPE nationale du 31 octobre 2017

La FCPE a pris connaissance des annonces faites ce lundi par les
ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de
l’Education nationale. Certaines mesures semblent aller dans le sens
d’une meilleure réussite des jeunes, comme l’implication du lycée dans la
préparation du parcours d’orientation et aux méthodes de l’enseignement
supérieur. La FCPE demande depuis longtemps une continuité entre
lycée et enseignement supérieur et une véritable politique d’éducation et
de formation du bac-3/bac+3. Elle défend également le principe de
l’orientation choisie, car c’est un levier de motivation et donc de réussite
des élèves, ce que le ministère semble avoir entendu.

Toutefois, ce principe ne s’appliquera pas dans les filières en tension, si
le nombre de places est insuffisant. Le dossier de l’élève sera pris en
compte pour faire le tri entre ceux qui peuvent accéder à la filière de leur
choix et les autres, qui devront choisir une orientation par défaut, là où il
reste de la place. C’est une sélection qui ne dit pas son nom. C’est le
manque de places disponibles qui fixe les conditions d’accès dans
certaines filières de l’université. Si des mesures d’urgence pour la rentrée
prochaine étaient nécessaires, la réponse apportée par le gouvernement
entérine une mesure que la FCPE ne peut accepter.

Pour la FCPE, c’est donc une réforme en demi-teinte car les moyens ne
sont pas mis pour que chaque jeune désireux de se former puisse réussir
dans son projet d’orientation. En effet, elle est sous-financée, ce qui
laisse présager des difficultés de mise en œuvre, une aggravation du
manque de places et donc des promesses faites à la jeunesse qui ne
seront pas tenues.

La question des pratiques pédagogiques qui est ré-ouverte par ce projet
de réforme représente un axe central si l’on veut favoriser la réussite de
tous, comme l’accompagnement de chacun dans la construction et la
réalisation de son projet. Mais cette question demande des moyens et
une réforme en profondeur du lycée et de l’enseignement supérieur.
C’est ce que la FCPE continuera de porter dans le cadre de cette
réforme et de celle à venir sur le bac et les trois voies du lycée.

La FCPE demande par conséquent que les syndicats lycéens soient
associés à la concertation qui doit encore se poursuivre.

Le « Plan Étudiants » ou l’obsolescence programmée de la jeunesse

Tribune de Rodrigo Arenas, président de la FCPE de la Seine-Saint-Denis, et Édouard Gaudot, essayiste et ancien professeur d’Histoire-Géographie, publiée le 01 novembre 2017 sur le Bondyblog

Avec les dernières propositions du gouvernement pour l’Éducation supérieure, difficile de ne pas avoir le sentiment d’être parti pour un Retour vers le Futur. Car les réformes ont toutes une histoire. Endormies quelques années sur l’étagère inaccessible d’une bibliothèque ministérielle, enfouies dans les tiroirs de la bureaucratie ou coincées dans les tuyaux d’une administration où la prudence est garantie de longévité, les réformes viennent toujours de quelque part. Et là, à quelques nuances près, le “Plan Étudiants” du gouvernement évoque fortement la fameuse loi Devaquet qui fit descendre dans les rues des centaines de milliers d’étudiants… en 1986.

Bien sûr, l’ancien s’adapte aux nouveaux temps. Certes, la présentation change, mais la recette demeure. Ainsi, comme il y a 30 ans, l’objectif reste d’organiser la sélection des étudiants au plus près de l’idée qu’on se fait des besoins du marché du travail – ce que le jargon ministériel appelle à tort et à travers, “l’employabilité”. Mais, nouveauté perverse, ce n’est plus à l’université mais au lycée que le gouvernement s’imagine mettre en place ce processus.

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Sectorisation collèges : AG enseignants-parents mercredi 8 novembre

Suite au premier comité de pilotage concernant la sectorisation du futur 10e collège, qui s’est (enfin) tenu le 6 novembre en présence de représentants des conseils d’administration de 6 collèges montreuillois et de 2 collèges bagnoletais, des UCL des deux villes, du conseil départemental, des villes et de la DSDEN,

une réunion d’information et d’échange entre parents et enseignants autour des scenarii proposés pour cette re-sectorisation des collèges est organisée

Mercredi 8 novembre à 18h

à la Bourse du travail, 263 rue de Paris, Montreuil (M° Croix de Chavaux)

 

Appel du Collectif des Associations Citoyennes et mobilisation le 10 novembre

Nous relayons, et soutenons entièrement, l’appel du Collectif des Associations Citoyennes à une nouvelle journée de mobilisation le 10 novembre.

Nous informerons sur les manifestations prévues à Montreuil, dont celle organisée par le Conseil de la Vie Associative _ l’UCL-FCPE en fait partie.

 

Avec une violence inouïe, le gouvernement vient de décider la suppression de 150 000 emplois aidés dès 2017, et 110 000 supplémentaires en 2018. Compte tenu de la fragilité des associations, beaucoup déboucheront sur des licenciements. Cet immense plan social a été décidé sans aucune concertation et dans une approche strictement comptable. Il témoigne d’une ignorance et d’un mépris de la société civile, qui semble pour le gouvernement se réduire aux start-up et aux entrepreneurs sociaux. Cette décision est catastrophique pour des dizaines, et bientôt des centaines de milliers de salarié.e.s privés d’emploi, pour des milliers de collectivités incapables d’assurer la continuité du service public, pour la survie de milliers d’associations et pour les populations aidées. C’est une atteinte grave à la dignité des personnes, à l’accès au droit, à la solidarité, aux pratiques culturelles, sportives et éducatives, au vivre ensemble.

Les associations ne se définissent pas seulement par un « modèle économique », mais aussi par un modèle social, démocratique, humain fait d’émancipation, de respect des droits fondamentaux, d’égalité, mais aussi de coopération, de générosité. L’innovation sociale, ce n’est pas l’ubéralisation de la société, mais l’invention sans cesse renouvelée de réponses sur le terrain aux besoins des habitant.e.s et aux aspirations des citoyen.ne.s dans la fraternité. Le retour au XIXe siècle qu’on nous propose est archaïque et invivable.

C’est pourquoi les organisations et les citoyens signataires demandent :

  • un moratoire sur la suppression des emplois aidés en 2017-2018, c’est-à-dire de nouvelles instructions à Pôle emploi et aux services déconcentrés de l’État pour renouveler les contrats aidés sur la base des critères de début 2017, sans se limiter à des aménagements à la marge en fonction des protestations ;
  • une étude d’impact sérieuse et contradictoire de l’évolution des financements publics aux associations, de leurs effets sur la vie citoyenne et les territoires, sur les actions réalisées par les associations au service de l’intérêt général et sur les conditions d’emploi dégradées des salarié.es associatifs ;
  • la mise en place dès le budget 2018 d’une ligne budgétaire dotée de 800 millions d’euros supplémentaire et son attribution déconcentrée aux associations contribuant à l’intérêt général qui en ont le plus besoin1, employeuses ou non, afin de permettre à ces associations d’assurer la continuité des missions indispensables qu’elles remplissent au service de la société ;
  • l’ouverture d’une négociation sur l’emploi associatif, afin que les associations puissent, pour leurs missions permanentes au service de l’intérêt général, rémunérer correctement leurs salarié.e.s de façon stable à travers des CDI, tout en maintenant un dispositif adapté de retour à l’emploi.

Ils appellent tous les citoyens et toutes les associations à :

  • Alerter leurs parlementaires, qui vont débattre du budget 2018 au mois de novembre, en les rencontrant en octobre, en leur écrivant, avec les syndicats de salarié.e.s, et chaque fois que c’est possible, avec des collectivités locales citoyennes qui partagent les mêmes préoccupations ;
  • Faire du mercredi 18 octobre puis autour du vendredi 10 novembre, des journées noires pour les associations partout en France, sous la forme de leur choix, en s’habillant de noir pour symboliser leur mort programmée, en portant un brassard « en grève », ou par toute autre action symbolique, festive, protestatrice…

 

1 Correspondant à 5% du montant des subventions publiques aux associations. Emmanuel Macron lui-même semble indiquer dans ses déclarations au Point que les tâches réalisées par les associations à travers les emplois aidés sont nécessaires, mais devraient être financées par des subventions.

2 Beaucoup commencent à le faire, en Auvergne-Rhône Alpes, Cornouaille, Rennes, Nantes, Ile de France, Creuse, Saint-Denis, etc.

NB: Voir l’appel du CAC La société civile, c’est nous !!!

 

Vous pouvez signer la pétition : http://cac.plansocial.odass.org/

Vous trouverez ici la déclaration de la Majorité Municipale sur le sujet :

Déclaration_Majorite_Montreuil_Mouvement_Associatif 18102017