Grande inquiétude quant aux conséquences du « gel » des emplois aidés

Alors que la Ville comptait sur 13 recrutements d’agents de propreté et d’Atsem pour les écoles de Montreuil, pour la rentrée, Pôle Emploi a gelé le processus, suite aux annonces de suppression des contrats aidés par le Gouvernement.

Si le Service Education nous a assuré avoir embauché 6 personnes en contrat court (jusqu’aux vacances d’automne) et avoir ré-organisé ses équipes pour pallier à cette très mauvaise annonce, il n’existe aucun remplacement possible… Et après ces deux premiers mois ??

Dans les établissements scolaires, les contrats-aidés (sous la forme C.U.I.) relevant de l’Education Nationale ou des Villes, concernent aussi bien les assistants administratifs des directeurs d’école, les surveillants des collèges et lycées, que les animateurs des temps péri-scolaires et les surveillants de cantine

L’Education (ainsi que la Police et l’Outre-Mer) devaient être épargnées, mais, le 28 août,  le Ministre de l’Education Nationale a annoncé que 23 000 contrats aidés seraient supprimés, notamment ceux affectés à l’assistance aux directeurs d’écoles primaires et à des « missions diverses »

La Secrétaire d’État aux Personnes Handicapées a « assuré » ( ?) que les 50 000 contrats aidés AVS seraient « sanctuarisés », tout en précisant qu’il faudrait « remettre à plat » ce statut qui n’est pas satisfaisant _ ce que nous lui accordons…

L’UCL-FCPE préférerait, bien sûr, que les recrutements de personnels dont nos établissements scolaires et centres de loisirs ont tant besoin soient sur des postes pérennes et titulaires, mais la suppression des contrats aidés, si elle est confirmée, sera une vraie catastrophe pour les personnes concernées, comme pour les collectivités locales et les associations. En effet, en plus des conséquences humaines de ces pertes d’emplois pour des personnes aux situations souvent difficiles (jeunes sans diplômes et/ou sans expérience professionnelle, plus de 50 ans, réinsertion…), les associations et les collectivités auront bien du mal, financièrement, à transformer ces contrats subventionnés en contrats « normaux » !