De  la possible remise en question des rythmes scolaires

Par rapport aux décisions politiques, nationales ou locales, concernant l’école et l’éducation, les positions prises par l’Union de Coordination Locale des FCPE de Montreuil sont toujours guidées par les principes suivants :

  • La défense d’une école et d’une éducation réellement nationale, non soumises aux volontés et/ou aux moyens des communes ou autres collectivités locales, afin de réduire au maximum les inégalités économiques et sociales existantes et de donner les mêmes chances d’avenir à tous les élèves ;
  • La prise en compte des besoins biologiques, psychologiques, culturels et sociaux des enfants ;
  • L’attention portée à l’articulation de leurs différents temps d’apprentissage, dans et hors de l’école ;
  • La considération des organisations de vie quotidienne des familles,
  • La reconnaissance de l’apport des expériences des parents, de leurs compétences et de leurs souhaits, sur la réflexion collective.

Toute réforme d’envergure de l’école impacte la vie des familles _ qui jonglent quotidiennement entre les temps consacrés à l’enfant, au travail, à la vie familiale, etc. _, mais aussi celle des enseignants et des autres co-éducateurs, des associations oeuvrant avec les enfants, des collectivités…

Ce fut le cas suite à la loi de « Refondation de l’Ecole », instaurée en juillet 2013.

 Aussi l’UCL-FCPE de Montreuil prendra le temps de l’échange et de la concertation avec les parents montreuillois, et avec l’ensemble de la communauté éducative locale, avant de se prononcer sur la possible remise en question, par le nouveau Gouvernement, de certains éléments de la « Refondation de l’Ecole », notamment des rythmes scolaires.

En l’absence de textes officiels et/ou d’un calendrier publié par le Ministère de l’Education Nationale, il nous semble prématuré d’envisager une action d’une autre nature.