Archives de catégorie : Dans le département

M. Blanquer : besoin d’AVS pour nos enfants du 93 !

Par FCPE 93 – SNUIPP FSU 93

Pétition adressée à M. Blanquer, Ministre de l’Éducation Nationale, Mme Sophie CLUZEL, Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, M. WASSENBERG, DASEN

La scolarisation des enfants en situation de handicap ou nécessitant la mise en place d’une AVS augmente d’année en année et nous ne pouvons qu’approuver leur insertion au sein des écoles ouvertes à tous les enfants de la République.

L’AVS est désigné(e) après un examen approfondi réalisé par la MDPH et une notification de celle-ci indiquant notamment le nombre d’heures de présence requise au cas par cas. Nous dénonçons depuis plusieurs années la précarité des contrats de ces personnels et leur renouvellement pas toujours possibles. Nous voulons que les contrats soient plus stables et que les enfants ne soient pas perturbés en cours d’année par la perte de son AVS de référence. Nous demandons également une réelle formation pour ces personnels et la valorisation de leur métier. 

Nous sommes aujourd’hui inquiets car nous constatons que de nombreuses heures n’ont pas été réalisées par manque de personnels AVS détachés. Laisser des élèves sans accompagnement pourtant notifié par des professionnels est inacceptable et nuisible à la bonne scolarité de ces enfants. Cette situation met en souffrance les élèves et les enseignants.Malheureusement nous ne pouvons que constater que cette situation se dégrade. De plus en plus de demandes notifiées d’AVS ne sont pas couvertes sans qu’aucune action pour y palier ne soit annoncée par le DASEN de Seine Saint Denis.

Nous demandons :

– Le recrutement de personnel AVS en nombre suffisant pour répondre aux besoins des élèves accueillis;

– Le réemploi des personnels sans rupture d’accompagnement pour l’enfant ;

– Une formation des personnels d’accompagnement mise en place au début de leur recrutement.

Nous, parents, enseignants, DDEN, élus, citoyens signons cette pétition pour marquer notre volonté d’avoir les moyens humains en AVS nécessaires pour tous nos enfants de Seine Saint Denis !

 https://www.mesopinions.com/petition/enfants/blanquer-besoins-avs-nos-enfants-93/45386

Appel pour un Plan d’Urgence pour les Services Publics du 93

Cet appel a été signé par la FCPE 93, et beaucoup d’autres signataires !
Un rassemblement festif et revendicatif est prévu le
mardi 19 juin à 18h
sur le parvis de la préfecture de Bobigny
Pour signer l’appel : 19juin.servicespublics93@gmail.com
Juste pour « rappel » de la situation de notre département :

Continuer la lecture de Appel pour un Plan d’Urgence pour les Services Publics du 93

Espace-parent sur l’orientation après le collège à Livry-Gargan, ouvert à tous !

La FCPE du collège Lucie Aubrac de Livry- Gargan organise un « Espace Parents » pour les élèves de 4e et 3e et leur famille sur « Orientation après le collège pour les classes de 3e et les 4e » en collaboration avec l’ONISEP, le CIO, le Proviseur d’un lycée professionnel.

Le samedi 14 avril 2018 de 10h00 à 12h00 dans la salle polyvalente du collège.

fcpelucieaubrac93.over-blog.com

Collège Lucie Aubrac : 5 avenue Lucie Aubrac 93190 Livry-Gargan

Merci de confirmer votre présence auprès de Me Rabaouy, Présidente FCPE – 06 21 85 69 06 ou par mail : fcpe.aubrac.livry@gmail.com
Merci de vous munir de ce flyer lors de votre arrivée.

 

Conférence-débat « Les DYSficultés » – FCPE de Noisy-le-Grand

Dysficultés Noisy-Le-Grand 17 marsBelle initiative de nos confrères de Noise-Le-Grand que cette conférence-débat sur « Les DYSficultés » le samedi 17 mars 2018 à 14h au Lycée Flora Tristan.
La FCPE propose donc d’essayer de répondre aux questions avec quatre invités : Nathalie Discours (psychologue), Saliha Doudou (enseignante spécialisée dans les troubles du langage au CRESN) Yola Perret (orthophoniste) et Sydney Sambia (psychomotricien).

On regroupe sous “troubles Dys” les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent. Continuer la lecture de Conférence-débat « Les DYSficultés » – FCPE de Noisy-le-Grand

Baisse des aides aux transports des collégiens et lycéens boursiers du 93

Nous relayons l’appel de la FCPE 93 :

Mme Pécresse et la majorité régionale ont décidé de baisser les subventions régionales pour les cartes Imagin R des collégiens et des lycéens boursiers de Seine-Saint-Denis.
Après avoir augmenté par deux fois le Pass Navigo, ce sont désormais les collégiens et les lycéens boursiers qui font les frais des mesures d’économie décidées par la Région.
En baissant la subvention régionale, c’est une hausse de 33 euros qui est imposée aux boursiers de Seine-Saint-Denis, et c’est un mauvais coup supplémentaire pour les familles les moins favorisées.
Mme Pécresse, nous vous demandons de revenir sur votre décision et de rétablir les subventions pour la carte Imagin R des collégiens et des lycéens boursiers.

Pour signer la pétition, cliquez ici 

Le 31 août : Action pour une vraie médecine scolaire dans le 93

Communiqué commun de la FCPE93, de SUD-Education 93, de la FSU 93 et de la LDH93

Nos organisations – syndicats enseignants, association de parents d’élèves, association de défense des Droits de l’Homme – dénoncent le scandale que constitue la disparition de la médecine scolaire en Seine-Saint-Denis.

Le manque de médecins-iennes et d’infirmier-es est effarant. En 2015, seulement 17 postes de médecins-iennes de l’Éducation nationale (MEN) étaient pourvus sur les 49 provisionnés pour l’ensemble du département. Dans certaines villes, la médecine scolaire a quasiment disparu : ainsi à Bobigny, préfecture du département, dans laquelle il n’y a qu’un demi-poste de médecin-ienne de l’Éducation nationale pour 29 écoles, 4 collèges et 3 lycées.

Résultat, seuls 40% des enfants passent la visite médicale des 4 ans. Plus encore, seuls 10% des enfants du département passent la visite médicale de l’année des 6 ans, qui correspond à l’entrée en CP. Pourtant, la réglementation est claire. L’article L 541-1 du Code de l’éducation, notamment, rend la visite médicale obligatoire pour l’année des 6 ans. Cette visite par un médecin a pour objectif en particulier de détecter les troubles de l’apprentissage, ou les pathologies pouvant entraver les apprentissages.

Les conséquences sont multiples. Il suffit d’échanger avec des parents d’élèves, avec l’infirmier-e d’un collège, pour trouver des exemples d’élèves dont on découvre une myopie en CM1, une dyspraxie en 4e, une légère diminution auditive en 6e.

La carence de l’Etat met les élèves et les travailleur-ses chargé-es de leur éducation en difficulté. Elle renforce aussi les inégalités dans l’accès à la santé, entre les familles qui dépendent des services publics pour la santé de leurs enfants, et les autres.


La disparition de la médecine scolaire dans le département est un des multiples exemples de difficultés auxquelles sont confrontés élèves, parents et personnels de l’éducation sur le territoire de la Seine-Saint-Denis. Moyens insuffisants, absences non remplacées, fermetures de CIO, suppressions de postes d’agent-es techniques, recours grandissant à la précarité, mais aussi – en dehors de l’école – désertification médicale et raréfaction des services publics : nos organisations constatent et dénoncent les dégradations qui touchent, directement ou indirectement, le service public d’éducation dans le département.

Nous réclamons que l’État respecte la réglementation en termes de médecine scolaire, qu’il assure notamment la réalisation des deux visites médicales obligatoires au cours de la scolarité de l’élève, en CP et en 6e. 

Nous réclamons que l’ensemble des postes de médecin-iennes et d’infirmier-es de l’Éducation nationale du département soient pourvus, ce qui passe notamment par le renforcement de l’attractivité de ces métiers.

Plus généralement, nous réclamons tous les moyens nécessaires en termes de médecin-iennes et d’infirmier-es scolaires pour assurer le bien-être des élèves et réduire les inégalités de santé dans le département.

Enfin, nos organisations revendiquent dans l’unité un plan d’urgence pour l’Éducation en Seine-Saint-Denis.

Nos organisations déposeront une requête en responsabilité au Tribunal administratif de Montreuil le 31 août, veille de la pré-rentrée des enseignant-e-s.

À cette occasion, elles convient les parents d’élèves, les personnels de l’éducation et la population à un rassemblement devant le Tribunal administratif de Montreuil, 7 rue Puig, à 17h.

Nos organisations s’adresseront à cette occasion à la presse.

Si, durant la scolarité de votre/vos enfant(s), vous avez subi les conséquences de l’état dramatique de la médecine scolaire, vous pouvez témoigner. Contactez :

contact@sudeducation93.org

Action collective pour une vraie Médecine scolaire dans le 93

Nous relayons cet appel d’organisations de Seine-Saint-Denis :

La FCPE 93, les syndicats enseignants SUD éducation 93 et FSU93, ainsi que la Ligue des Droits de L’Homme 93, organisent un dépôt de plainte contre l’état pour dénoncer l’absence d’une médecine scolaire digne de ce nom dans le département.

Visites médicales des 6 ans et des 12 ans non faites faute de médecin, manque de matériel médicale, impossibilité d’avoir un suivi, de faire de la prévention, de détecter les problèmes médicaux des enfants par manque de moyen… la situation est catastrophique et concerne tout le monde.

Ce dépôt de plainte aura lieu le 31 août devant la presse (à la veille de la pré-rentrée) et sera la première étape d’une mobilisation plus large pour un plan d’urgence pour l’éducation en Seine-Saint-Denis.

Nous avons besoin de témoignages pour que la plainte soit recevable.

Passez donc le message très largement autour de vous : si votre enfant n’a pas eu la visite médicale obligatoire à 6 ans ou à 12 ans, remplissez le témoignage en pièce jointe et renvoyez-le à SUD éducation 93, 9/11 rue Génin, 93200 Saint-Denis (accompagné d’une photocopie d’une pièce d’identité).

Rendez-vous ensuite pour le rassemblement le 31 août prochain à 17h devant le tribunal administratif de Montreuil, 7 rue Puig, pour le dépôt de plainte et la conférence de presse.
Le tract d’appel et le formulaire de témoignages sont disponibles ici http://sudeducation93.org/Rassemblement-pour-la-medecine. html

Les Rased toujours et encore en danger !

Cet hiver, la formation spécialisée des enseignants de Rased a été remise en cause par la volonté ministérielle de mettre en place une certification unique – le Cappei – en lieu et place de celles distinctes existant aujourd’hui dans le primaire et dans le secondaire. La formation devait être réduite, de 400 heures aujourd’hui à 300 heures _ alors que les professionnels demandent qu’elle soit relevée à 750 heures !

Les deux principales conséquences seraient d’amener ces enseignants spécialisés à ne plus intervenir directement auprès des élèves, et de voir leurs missions « recentrées » envers les élèves en situation de handicap, laissant les enfants en difficulté scolaire sans possibilité de se remettre sur les rails.

En février, l’Institut de Recherche sur l’Education de l’Université de Bourgogne a publié un Rapport très contesté par les enseignants et la FCPE _  cf. : le Communiqué du collectif national RASED (dont fait partie la FCPE) du 27 février dernier.

 

 En Seine-Saint-Denis, le syndicat enseignant SNUipp estime qu’il faudrait au moins 100 nouveaux postes pour le Réseau pour la rentrée 2017 (l’Académie en prévoit 30)…

Accompagnement des enfants handicapés dans les classes: Peut-on accepter un retour en arrière en Seine-Saint-Denis?

Communiqué de la FCPE 93 et du SNUipp-FSU 93 :

Les «Aides à la Vie Scolaire» (AVS) accompagnent les enfants handicapés dans les classes. Elles et ils ont des contrats «CUI» qui ne peuvent durer plus de deux ans. Depuis septembre 2016, ces personnels pouvaient être recrutés sur des nouveaux contrats «AESH», plus intéressants: les contrats AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) peuvent durer 6 ans, puis devenir des CDI. C’est positif pour ces personnels comme pour les enfants handicapés qui ne changeront plus d’AVS tous les deux ans !

Mais les crédits  attribués à la Seine-Saint-Denis pour cette année scolaire 2016/2017 sont déjà épuisés. Depuis le 28 février 2017, tous les CUI qui termineront leur contrat ne seront plus recrutés comme AESH, et seront renvoyés au chômage. Ces Aides à la Vie Scolaire ont pourtant 2 ans d’expérience de terrain, et une formation théorique qui se déroule en ce moment. Pourquoi recruter de nouveaux CUI sans expérience, et tout reprendre à zéro, alors que plus de 100 AVS sont prêts à devenir AESH? C’est un gâchis à tous les niveaux, humain d’abord, pour les personnels concernés comme pour les enfants qu’ils accompagnent, mais aussi en terme de formation, de pérennisation progressive de ces emplois, etc. Les enfants ne doivent pas subir cette situation. Cette décision est injuste et démobilisatrice pour toute la communauté éducative.

Avec les AVS, les enseignants et les directeurs-trices des écoles, mobilisons-nous tous ensemble, pour dire NON au gâchis et à la régression. En réagissant maintenant, nous pouvons obtenir le complément en «crédits AESH» dont la Seine-Saint-Denis a besoin: tous les CUI doivent pouvoir candidater sur un poste d’AESH !

Participez au rassemblement :

TOU-TES à la DSDEN, 8 rue Claude Bernard à Bobigny,

le jeudi 30 mars de 11 h 45 à 13 h 45 !

C’est maintenant que nous pouvons agir et refuser le retour en arrière. Tous ensemble, gagnons une dotation complémentaire en postes d’AESH pour la Seine-Saint-Denis, afin que le recrutement des AESH reprenne sans délai.